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Seal of the Pansebastos, Sebastos and Megalodiermeneutes of the Varangians, Michael


   I. Sceau de Michel, sébaste et grand interprète des Varègues.

   L’archange saint Michel debout tenant de la main droite le sceptre, de la main gauche le globe; dans le
champ à gauche O. X. A P.



       Sceau du pansébaste, sébaste et grand interprète des Varègues,
      Michel.




« A l’exergue, dit M. Mordtmann, est figurée la hache (        ), l’arme particulière des Varègues. Elle n’est
pas « bipennis » et ne ressemble en rien non plus à une hallebarde. Elle est courte et munie à l’extrémité du
manche recourbé d’une sorte de poignée en forme d’anse. Le bout opposé semble se terminer en pointe, comme
une pique, ou plus exactement comme une véritable baïonnette; de manière que cette arme redoutable était
destinée à frapper à la fois d’estoc et de taille. Trop peu versé dans la connaissance des armes du moyen âge,
je soumets le dessin exact de celle-ci à l’appréciation des connaisseurs; guidés par l’étude des riches collections
d’Occident, ils seront plus à même que moi d’en donner l’interprétation. La collection d’armes du musée de
Sainte-L’ène ne contient que quelques haches d’une époque beaucoup plus moderne; le seul monument présen-
tant de l’analogie avec cette        des Varègues me paraît être la hache qui figure dans les armoiries de la
Norvège, la patrie des Varègues (i)! »
     « La dignité de « grand interprète des Varègues » n’est pas mentionnée dans les auteurs; mais l’explication
n’en est pas difficile à donner. Les Varègues ne connaissaient point la langue grecque; ils parlaient « l’anglais »
d’après Codinus, c’est-à-dire l’anglo-saxon ou le norrain. Un interprète était donc indispensable pour régler les
rapports entre la légion étrangère et l’administration impériale. Le « grand interprète » devait avoir un rôle
encore plus important : il était le représentant officiel du gouvernement, traitait des questions de solde avec les
chefs nationaux des Varègues, dirigeait l’intendance, le casernement et les autres affaires du corps : c’est lui
qui était chargé de décider des litiges qui pouvaient surgir entre les habitants et les mercenaires étrangers.
     L’administration byzantine aurait pu remplacer le titre de                    par le terme analogue "


(i) Sur la signification du mot Varègues, voir Dorn, Caspia (Pétersb., 1875, in-4°).



                                                  L’ARMÉE                                                  351

           » ; la Turquie moderne, image fidèle des anciennes institutions byzantines, aurait employé celui de
« kapou kehaya «, et ceux qui ont lu les récits de voyages des ambassades européennes en Perse, se rappel-
leront que « le mihmandar » y est l’intermédiaire entre les étrangers et les autorités locales.
     D’ailleurs la haute position du grand interprète à Byzance est suffisamment prouvée par la dignité de
          et le titre de         , indiqués sur son sceau, et qui n’étaient jamais conférés qu’à des personnages
placés très haut dans la hiérarchie administrative de l’empire.
     « La forme des lettres ainsi que la fréquence des ligatures irrégulières entre ces mêmes lettres (ε/ pour εV
à la ligne 4 ; ωV pour ωN à la ligne 5), enfin le type même du sceau, ne permettent pas, il me semble, de lui
assigner une époque antérieure à celle des Paléologues.
Source: pp.350-351, Sigillographie de l'Empire byzantin by Schlumberger, Gustave Léon, 1844-1929; Dardel, Léon Félix, 1814-. Société de l‘Orient Latin: Paris 1884.



Seal of Michael

“Seal of the Pansebastos [Supreme Commander], Sebastos and Megalodiermeneutes [Grand Interpreter] of the Varangians, Michael”.
?Thirteenth century. Lead, diameter 3.3 cm. Obverse - the Archangel Michael. Reverse - cross and inscription, plus a bizarre weapon supposed to be the Varangian axe [6, 7]. It would be interesting to see the actual seal - could this possibly be an optimistic interpretation of a line of illegible text?
It was probably normal for the higher officers of the regiment to be Byzantines, not ‘barbarians’.

[6] T.A. Kendrick, ‘A History of the Vikings.’ Methuen and Co. Ltd.: London 1930.
[7] G. Schlumberger, ‘Sigillographie de l’Empire Byzantin.’ Société de l‘Orient Latin: Paris 1884.
Source: Relics of the Varangians



Referenced by figure 54. Varangian_Guardsman, 14th century, in Armies of the Middle Ages, Volume 2 by Ian Heath 54a is from a Palaeologian-period seal of the Grand Interpreter of the Varangians. Despite its somewhat unorthodox shape, Sigfus Blondal claims that this is the axe of a Varangian; other authorities, however, consider it to be the symbol of a lictor.



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